La majeure partie de la forêt de Rambouillet est difficile d'accès en transports en commun. La ligne Paris-Montparnasse - Dreux offre toutefois une option intéressante permettant de s'échapper des sentiers battus et d'explorer les confins occidentaux du vaste massif et de son annexe Nord-Ouest, la forêt des Quatre Piliers.

Depuis la gare de Montfort-l'Amaury - Méré, on empruntera l'accès au GR1, non sans presser le pas pour laisser rapidement derrière soi les ronds-points du carrefour de l'espérance.

En arrivant à Montfort, on ne manquera pas de faire l'ascension jusqu'aux ruines du château et de la tour d'Anne-de-Bretagne. Puis, on continuera vers le sud, toujours via le GR1, qu'on quittera au profit du GR22 à son croisement avec la route de Montereau.

Les sentiers, en nombreux points bordés de cours d'eau et d'étangs, sont ici très agréables. Dans les environs de Gambaiseuil et des Grésillons, on quittera les bois un temps pour marcher dans la prairie (on pourra au passage croiser quelques exotiques vaches des Highlands).

La dernière partie du parcours traversera la forêt des Quatre Piliers pour mener le randonneur à la gare d'Orgerus-Behoust, au terme de 25 bons kilomètres.

Consulter le parcours sur openrunner : http://www.openrunner.com/index.php?id=1099050

Ruines du château de Montfort-l'Amaury et de la tour d'Anne de Bretagne

Denières couleurs automnales en forêt de Rambouillet, au sud de Montfort-l'Amaury

Le bel étang de la Porte Baudet (ou des Maurus). On s'y baignerait presque.

Le ruisseau des Ponts, à l'est de Gambaiseuil.

La prairie entre Gambaiseuil et le village des Grésillons

Le tracé du GR22 court jusqu'au Mont-Saint-Michel. Pour cette fois, on s'arrêtera à Orgerus, après avoir traversé la forêt des Quatre Piliers..

Départ de la gare de Rambouillet, direction le parc du château, on longe le plan d'eau et on met le cap vers la Chaumière aux Coquillages.

Puis, on suit le cours de la Guéville. Arrivé au lieu-dit du même nom, on part plein ouest vers Gazeran avant de retrouver un PR menant à Saint-Hilarion.

On emprunte une portion du GR655 puis on va se réfugier à l'ombre du Bois des Cent Arpents. Le Bois de Sauvage, privé, se révèle fermé aux intrus, on le longe alors par le sud-ouest puis par le sud-est.

On arrive au point d'orgue de la randonnée : Émancé et le très joli parc du Château de Sauvage, réserve zoologique et surtout ornithologique gérée par le Fonds International pour la Préservation de la Nature (IWPF).

Les rencontres avec ses émeus, flamands roses, pélicans, antilopes et wallabies (ces derniers sont pratiquement domestiqués) valent bien les 8,50 euros que côute la visite.

Après cette plaisante promenade et via le non moins plaisant val de la Drouette, on gagne enfin Épernon, point d'arrivée d'une grosse vingtaine de kilomètres de randonnée.

Voir le détail du parcours sur le site openrunner : http://www.openrunner.com/index.php?id=633220

Le plan d'eau du château de Rambouillet (on peut y observer de nombreux grèbes huppés) 

En traversant la Guéville

Le parc du Château de Sauvage et un de ses habitants plumés

 Wallabies bicolores peu farouches

Le plan d'eau de la réserve

Un très joli pont de pierre sur la Drouette

Au départ de la gare de La Verrière dans les Yvelines, il est possible de proposer à des randonneurs occasionnels (ou jadis réguliers mais rouillés) une randonnée en boucle à la fois variée en paysages et pas trop éprouvante  pour des mollets sédentaires et maigrelets (15 à 16km).

Au programme : un plan d'eau avec l'étang des Noës, de la forêt avec le bois de la Défonce, une belle vallée avec le Chemin de Jean Racine le long du Rhodon, puis enfin de la plaine dans les alentours de la ferme de Champ Garnier et du village de Rodon.

Pour les amateurs de vieilles pierres, on pourra agrémenter encore le parcous avec la visite du site de Port-Royal des Champs. Il faudra alors venir de préférence un premier dimanche du mois, afin de pouvoir emprunter les 100 Marches, qui, à travers le parc du musée national, relient le site des granges à celui des ruines de l'abbaye.

Au final, on ne s'éloignera jamais beaucoup de la ville (le bruit de fond de la circulation sur la N10 et les départementales de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines sera là pour nous le rappeler), mais on aura un bon avant-goût de la haute Vallée de Chevreuse.

Et peut-être, au terme de la journée, aura-t-on envie de s'attaquer un jour à la vallée de l'Yvette ou à la classique des Vaux-de-Cernay, qui, pas tellement plus loin au sud, proposent le même type de parcours, en plus beau, plus long et moins urbain ?

Voir le détail du parcours sur le site openrunner : http://www.openrunner.com/index.php?id=575715

L'étang des Noës à la Verrière


Les granges de Port-Royal-des-Champs (le site était exceptionnellement fermé ce 14 mars)


Dans la cour des granges, le puits de Pascal


Le chemin de Jean Racine, sur les hauteurs du Rhodon


Le pont au fond de la vallée


Le commencement de la vallée du Rhodon, près de Champ Garnier